Le Voyage du Cyclope Saison 2
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Ras al Khaimah-Abou Dhabi

Ras al Khaimah-Abou Dhabi

 

 

 

1 Ras al Kaimah

 

 

 

Autrefois, il y avait à Ras al Khaimah des bédouins, des pirates, et des pêcheurs d’huîtres perlières mais c’était il y a bien longtemps, bien avant que les japonais ne cultivent les perles, bien avant la découverte de l’or noir…Reste un joli musée sur l’histoire de ces pêcheurs et son resto japonais dont le chef cuisinier nous fera servir de délicieux mets dans notre fourgon…La ville s’étire entre mer et montagne désertique, de l’autre côté de la montagne une parcelle du sultanat d’Oman, une curieuse répartition des territoires dont l’histoire nous échappe. Dans ce désert, l’hiver, Geoffrey part en balade, le sable, les roches nues, un feu de bois, quelques saucisses, le ciel à portée de main…et si nous restions ici à attendre l’hiver avec lui.

 

 

Le temps de rêver et d’imaginer des troupeaux de chameaux que nous ne verrons pas, nous retournons à Dubaï pour organiser la suite de notre voyage.

 

 

Nous voulons continuer vers l’Est. L’idée de traverser l’Inde du Sud d’est en ouest n’est plus d’actualité car notre visa, pris depuis la France, expirera bientôt. Nous allons donc faire un grand bond jusqu’en Asie du Sud-Est : direction Singapour, sans escale.

 

 

Facile à dire : la réalité des faits est plus complexe. Martine nous a fait rencontrer Geoffrey qui nous a fait rencontrer Rajesh ; le shipping pour Singapour est organisé. Merci à vous toutes et tous !  

 

Notre fourgon est parti à bord d’un navire qui traversera en une vingtaine de jour l’Océan Indien. Nous le laissons sur le parking du port de Jebel Ali, le cœur du Cyclope est bien triste aujourd’hui.  Une Nissan louée pour une bouchée de pain ne remplacera pas notre carrosse.

 

 

Hauts les cœurs, départ pour Abou Dhabi. Quittons Dubaï et ses délires, véritables désastres sociaux, culturels, écologiques…

 

 

Abou Dhabi capitale administrative des Emirats. Vue de loin, la ville avec sa panoplie de buildings, nous fait craindre un nouveau Dubaï. De plus près, la ville ressemble à une vraie ville avec ses contrastes, ses  imperfections qui racontent la vie. Beaucoup de saris, des téléphones vendus en douce au coin des rues, des trottoirs défoncés, on pourrait être en Inde. Mais comme nous sommes encore aux Emirats, il y a aussi le Palace le plus cher du monde et sa déco en or, marbre et cristal, ses palmiers dattiers pétrifiés…

 

 

Les grues des chantiers du Louvre (Jean Nouvel), de la fondation Guggenheim (Franck Gehry), du musée maritime (Tadao Ando) se sont arrêtées de travailler, conséquence de la crise dit-on ici, l’île Saadiyat reste une grande étendue de sable blanc…

 

 

Demain, nous retournerons à Dubaï boucler le shipping,  partager un moment avec nos amis parisiens en escale, et qui sait, retrouver nos amis de Charpont.

 

Puis, nous prendrons l’avion pour Singapour.

 

 

Album photo n°15