Le Voyage du Cyclope Saison 2
Le Voyage du Cyclope Saison 2
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Nous quittons la Thaïlande et entrons au Cambodge

Nous quittons la Thaïlande et entrons au Cambodge

4f Phnom Penh PSE

 

 

 

 

Après Khaen Nakon, nous roulons vers le nord, pensant rejoindre la frontière laotienne et Ventiane.

Sur notre route, à Phu Rua, nous croisons d’extraordinaires dinosaures plus vrais que vrais. En paléontologues avertis, nous étudions des ossements in situ jusqu’à nous perdre dans une jungle dense. Mais les headquarters veillent sur nous.

 

 

 

 

C’est dans cette jungle pleine de promesses d’aventures qu’une famille de voyageurs nous propose de rentrer en Europe en traversant la Chine. Départ du convoi dans un mois avec un guide tout au long du trajet dont les étapes sont déterminées à l’avance: 8000 km en 30 jours. L’aventure nous tente, nous avions évoqué cette éventualité.

 

 

 

Le Cyclope change alors de cap pour descendre maintenant vers le Cambodge et réserver la traversée du Laos pour les prochaines semaines.

 

 

 

Entrée au Cambodge par Poipet.

 

Filons directement par la N5 vers Phnom Penh pour obtenir les documents, visas et autres autorisations nécessaires à une traversée de la Chine. Rejoindre la capitale du Cambodge par la route est en soi une épopée, et même si nous retrouvons une conduite à droite, même si la route est jalonnée de ces bornes rouges et blanches aussi rutilantes que celles des cartes du Jeu des 1000 bornes, l’épopée consiste à rouler sur un étroit bandeau d’asphalte troué d’insidieux nids de poules, sillonné en tous sens d’engins à 2, 3 , 4 voire 6 roues…avec ou sans moteur. Parfois ce sont des charriots trainés par de maigres bœufs qui ralentissent la course.

 

 

Nous abandonnons provisoirement nos livres et cahiers du CNED pour une classe découverte :

 

 

GEOGRAPHIE : la partie ouest du pays est une large plaine plantée de rizières. Aux extrémités d’un immense lac aux eaux poissonneuses, le Tonlé Sap, les capitales du pays furent construites, l’antique Angkor au nord, la moderne Phnom Penh au sud.

 

 

HISTOIRE : chapitre extrêmement complexe, nous nous contentons dans l’immédiat de palper le pouls du pays, il bat encore très lentement suite à une longue et douloureuse épreuve. L’avenir est entre les mains des jeunes générations pour lesquelles des moyens de soin et d’éducation sont mis en place.

Marie-France et Christian des Pallières sont partis en famille il y a quelques années sur les routes du monde. Profondément touchés par la pauvreté des enfants vivants sur la décharge de Phnom Penh, ils reviendront y fonder une école et une association : Pour un Sourire d’Enfant. Nous avons été accueillis dans cette ruche, nous sommes rentrés dans les salles de classe, dans les ateliers, avons joué avec les plus petits... quand l’humanisme irrigue le présent, l’espoir est permis pour le futur.

 

 

LANGUE : mise en pratique d’un anglais basique et plaisir de parler français avec des cambodgiens ou des français en vacances (beaucoup plus que nous l’avions imaginé).

 

 

SPORT : natation, handball, initiation à la danse khmer.

 

 

RENCONTRES : un couple et leurs 4 enfants faisant un « breakaroundtheworld » avec lesquels nous partageons de courts mais chaleureux moments; Laurent, Sandrine et Clément déjà croisés en Malaisie, on se connait si peu et pourtant la joie des retrouvailles est sincère ; un baroudeur allemand qui a largué les amarres et se promène dans un grand camion blanc qui ressemble à un vaisseau spatial; une famille sillonnant l’Asie pour un an et dont le papa en fauteuil roulant convainc avec comme seule arme une raquette de tennis de table.

Et puis bonjour à vous Isabelle, Michtilde et Laetitia !

 

 

 

HISTOIRE DE L'ART :

 

Se promener en « tuk-tuk » nécessite de retrouver son cœur d’enfant afin d’envisager la ville comme un carrousel où le tour de manège se négocie à coup de billet vert, de là, on apprécie le riche patrimoine architecturel de style européen années 20 30 et 40. Dans le cœur propre de la ville, tout bâtiment est orné de guirlandes de fils barbelés et un garde en uniforme veille sous le soleil.

L’habitat rural est en bois, sur pilotis, entouré de volailles et d’un lopin de terre.

 

 

 

 

Après une semaine passée à Phnom Pehn, nous quittons la ville par la N6 longeant le lac par le nord et rejoignons Siem Reap, petite ville moderne d’où nous découvrirons le site d’Angkor.

 

 

Visite des ateliers des Artisans d’Angkor et plus particulièrement de celui de sculpture sur bois, les artisans y reproduisent les modèles anciens dans le respect d’un savoir-faire traditionnel. Et c’est avec plaisir que l’on peut voir s’animer à nouveau les ornements khmers…

 

 

Actuellement, le Cyclope soulève la terre rouge d’Angkor en parcourant l’immense enceinte aux trésors de pierre.

 

 

 

Après réflexion, nous décidons de ne pas rentrer par la Chine, le temps nous manque, avaler des kilomètres sans prendre le temps de savourer ne fait décidemment pas partie du programme du Cyclope. Nous resterons ainsi plus longtemps en Asie du Sud Est.

 

 

 

Album photo n° 0-21